Neom et la science-fiction israélienne avec Lavie Tidhar
Saison
6
Épisode
#270
Durée
47 min
Le podcast
Premier et seul auteur de science-fiction israélien, Lavie Tidhar vient nous parler de son travail sur le planet opera et de son dernier roman, Neom, publié aux éditions Mnémos. Il évoque pour nous ses inspirations ainsi que ses références sur la SF.
Central Station, son fix-up (soit des nouvelles réunies pour constituer un roman) avait été repéré par sa qualité et son originalité. Il proposait un vivre ensemble inter-espèce proche d’une utopie, qu’il fallait appréhender en miroir avec la situation compliquée en Israel.
Dans Neom, l’auteur revient sur le fameux projet pharaonique de ville du futur mené en Arabie Saoudite, en y incluant les grandes problématiques de la robotique.
Le roman
Neom de Lavie Tidhar
Bienvenue à Neom. Cité futuriste et luxuriante pour les riches et les puissants, plaque tournante entre la Terre et les étoiles, elle abrite aussi ceux que le progrès a laissés derrière.
Entre ses avenues vitrées, ses marchés aux fleurs et ses ruines technologiques se croisent humains, robots et mémoires oubliées.
Mariam, travailleuse invisible, rêve encore de beauté et d’humanité dans cette ville vendue à l’idée du progrès. Saleh, jeune survivant du désert, transporte dans son sac un artefact oublié, témoin d’une guerre qui ne finit jamais.
Et un robot sans nom, rouillé, fatigué, chemine avec une rose à la recherche d’un amour perdu – ou d’un sens à son existence.
Dans ce monde où les robots pleurent, où les enfants veulent fuir vers les étoiles et où les chacals parlent encore des vieilles guerres, le passé ressurgit, l’espoir persiste, et une simple fleur peut changer le destin.
L’invité
© Kevin Nixon, Future Publishing
Lavie Tidhar
Lavie Tidhar est un écrivain d’origine israélienne, travaillant dans plusieurs genres. Il a vécu au Royaume-Uni et en Afrique du Sud pendant une longue période, ainsi qu’au Laos et à Vanuatu. Depuis 2013, il réside à Londres. Son roman Osama a remporté le World Fantasy Award du meilleur roman. En France, Aucune terre n’est promise est lauréat du prix Planète SF.
Les ouvrages de l’invité
Central Station
Mnémos
20,50 €
Aucune terre n’est promise
Mnémos
21 €