Yojimbot par Sylvain Repos

Saison

2

Épisode

#62

Durée

26 min

 

Le podcast

La rencontre entre Asimov et Les 7 Samouraïs

Si on aime l'animation et le cinéma japonais, Yojimbot sera une belle surprise. Imaginé par Sylvain Repos et publié aux éditions Dargaud, ce récit futuriste est avant tout un bel hommage aux films de sabres nippon, ainsi qu’à toute la culture cyberpunk et robotique.

Ce premier volume convainc aussi bien d’un point de vue narratif que visuel. Yojimbot peut faire penser à des titres comme Nomad de Jean-David Morvan ou bien à Terminator 2 pour cette amitié entre un enfant et une machine. L’histoire est menée à rythme effréné où les sabres s’entrechoquent au gré de combats dantesques.

Il sera intéressant de voir si la série arrive à trouver un jeune public actuellement friand de BD japonaise et qui se penche de moins de moins vers le franco-belge traditionnel.

Avec son agréable nonchalance, Sylvain Repos fait partie de cette nouvelle génération d’auteurs bien dans leurs baskets qui avancent tranquillement, mais avec un parti pris graphique et éditorial assumé.

 

La bande dessinée

 
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Yojimbot de Sylvain Repos

Japon, 2241. Suite à la « 3e crise de l'homme », la surface de la Terre est devenue inhabitable. Parmi les ruines, ne restent que des robots. L'un d'eux (un Yojimbot, un robot samouraï) tombe inopinément sur Hiro, un jeune garçon, et son père qui cherchent à échapper à une troupe armée.

Le Yojimbot se défait de l'escouade et sauve l'enfant. Il comprend vite que la survie d'Hiro conditionne le sort de l'humanité...

 

Les extraits

 

Le trailer

 

L’invité

© Rita Scaglia

© Rita Scaglia

Sylvain Repos

Diplômé d'un master en art de l'image du vivant à La Sorbonne, Sylvain Repos a toujours été attiré par la bande dessinée. Ses principales références sont Katsuhiro Otomo, Moebius mais aussi des artistes plus contemporains comme Rick Remender et Brian K. Vaughan. C'est au travers d'œuvres comme Akira, Blade Runner ou Mad Max qu'il trouve son inspiration.

Avec Yojimbot (Dargaud, 2020), Sylvain Repos signe une première œuvre au rythme effréné où le fracas des sabres s'entrechoquant au gré de combats dantesques se mêle avec maestria à un récit post-apocalyptique des plus aboutis.